Nous sommes en France en l'année 1967 Une place de village inchangée depuis la Grande Guerre Au centre de la place Le salon de coiffure de Monsieur Palomar est ouvert.
Face au salon de coiffure Le pavoisement de la Mairie et au vent Tout autour des maisons coquettes Fleuries de géraniums rouges.
Le coiffeur Michel Palomar (frère de Calamar) Fini la coupe d'Armand Tranchant Son client paysan de la sortie du village
Je suis gamin Je pose mon vélo Peugeot Mon cadeau de communion Contre le mur du salon de coiffure Je franchis les trois marches de pierre J'abaisse la poignée de cuivre de la porte du salon Le plancher craque, l'odeur "coiffeur" est présente Monsieur Palomar encaisse les 4 francs de la coupe d'Armand.
Bonjour jeune homme, assois-toi Je me hisse sur le rehausseur D'un geste souple Monsieur Palomar me passe la cape de protection.
En actionnant la pétale en aluminium Monsieur Palomar Ajuste la hauteur du siège de faillance blanche Avec assise et accoudoirs en cuir fauve. Le coiffeur attrape son peigne et sa paire de ciseaux Dans la poche de poitrine de sa blouse de nylon blanc à col officier. La cigarette Gauloise Disque Bleue entre les lèvres Laisse échapper des volutes de fumée.
Les ciseaux jettent au sol mes cheveux châtains Monsieur Palomar termine la coupe Nuque et tour des oreilles à la tondeuse électrique Wahl Bizzzz bizzzz bizzzz bizzzz
Voilà jeune homme Le coiffeur dénoue la cape de protection Je saute du siège Je pose mes 3 francs sur le petit comptoir.
Je salue Monsieur Palomar Et m'échappe du salon de coiffure Je suis comme neuf et j'enfourche mon vélo Peugeot Je pédale comme un fou.
Michèle Palomar coiffeur par Jean-Julien Danglon poète et peintre
2 12 Juillet 2023 Danglon Jean-Julien poète et artiste peintre Tous droits réservés Danglon.fr
Analyse critique du poème par Iris Achard
Le coiffeur de campagne de 1967
Ce poème de Jean-Julien Danglon offre une immersion nostalgique dans un moment simple de la vie quotidienne en France, dans un village en 1967. Le salon de coiffure de Monsieur Palomar devient le théâtre de cette scène où chaque détail est minutieusement décrit.
Le décor est planté avec précision, soulignant l'atmosphère familière du village, de la place, et des maisons fleuries de géraniums rouges. Le salon de coiffure de Monsieur Palomar est au cœur de cette scène, et chaque geste du coiffeur devient un rituel.
Le narrateur, un jeune garçon, nous emmène dans son expérience chez le coiffeur. Chaque geste est décrit avec une grande attention aux détails, créant ainsi une ambiance riche et immersive. Les étapes de la coupe de cheveux sont décrites du début à la fin, depuis l'accueil cordial de Monsieur Palomar jusqu'à la coupe précise et méticuleuse, puis le paiement pour le service rendu.
L'auteur joue avec les sensations, décrivant l'odeur du salon, la fumée de la cigarette, le son des ciseaux et de la tondeuse. Ces éléments sensoriels renforcent l'immersion du lecteur dans cette scène simple mais évocatrice.
La scène se termine par le départ du narrateur, satisfait de sa coupe et plein d'énergie, symbolisé par son départ précipité sur son vélo. Ce poème évoque la simplicité et l'authenticité d'une époque révolue, mettant en avant les petites joies de la vie quotidienne.
LES CHIENS N'AIMENT PAS LES VELOS
Les vélos arriventLes chiens se lèventLes chiens aboientLes chiens sortent les crocs
Les chiens déboulentLes chiens lancent des boules de BerlinLes chiens lancent des dessins de croquettesLes chiens lancent des émoticons dégueulasses
Les cyclotouristes innocentsLes mollets en sangSur leur selle de cuir...
La vitesse t'oblige, rien n'est humain !
Les fleurs tailléesPar des lames affutéesMeurent.Dans des réunions secrètes,La meute des loups de Tasmanie agit.Dans l'ombre les maîtres de demain sont là.
Les parasols brûlés par les ondes bâtardes,Recouvrent,Les blancs cadavres.Inventons des chiffres inconnus,Non résolus.Utilisons l'égalité mathématique....
Les extraterrestres
Je pose le livre de Zecharia Sitchin Je m'endors La douzième planète Formate
Dans mon cerveau changeant L'incertitude galactique Construit mon imaginaire De l'ailleurs Dans le ciel glacé de mes rêves Ondule une lumière éblouissante Aucun son n'est perceptible Le vaisseau est là tout puissant...
Mini voiture
Aixam petit carrosseFile au tropVrai paradoxeMieux que le métro
Ami taxiEn batteriePour BarbieJolie
Ligier qualifiéMais limitéSurmultipliéCalibré
Twizy moderne machinerieElectrique galaxieMini superficieTaquinerie
Isetta est au paradisSympaElle danse le chaabiA Casablanca...
Le Peuple commence à courrir
Les effluves sont répenduesPar le poissonnier invisibleDestabilisatrices des façons de vivreLe Peuple ne comprend pas
Caché dans l'invisibleLe poissonnier ouvre les bêtesLes évissaires gluantes et rougesTapissent le pays
Le Peuple commence à courrirLa peur poissonnièreContamine la masse des hommesDans un univers nudgé
08...
Le Soldat de plastique vert
Piquet inflexible vert en plastiqueCe n'est pas une vue sur merNi une usine odorante de bonbonsNi une chistera sur le fronton
Les moutons mérinosNe sont pas des bourricosDociles ils broutent l'atmosphèreLe piquet vert supporte le fil de fer
Le piquet comme un pied de pirschAjuste sa domination forticheEn qualité de matadore...
Foireux !
Tu es :Collant,Baveux,Pesant,Moyenâgeux,Paresseux comme une voiture à pédales,Je ne te supporte plusSalut !
04 Août 2024
* Jean-Julien Danglon - Poête et artiste digitalTous droits réservés Danglon.fr
Les théorèmes et les lois sont leur univers
Les êtres à tête de courgetteOnt encore frappé.Sur leurs bottes à roulettesIls sont insaisissables.
Dans les jardins,Les courgettes géantes surdouéesSont leur famille.Les Cucurbitaceums les libèrent.
Un avis de recherche EcologiqueEst lancéPar la maréchausséeAu Taser X26 vert.
Le 3e mondeEst le monde des...
O
.
Le grand O
TOTO MON COCO a KYOTO sur le DOJO tu DEPOSES tes EX-VOTOS POURQUOI ce MIKADO
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U
Le grand U
LULU en TUTU COULEUR LAITUE BALLERINE POINTU BIZOU mon MINOU LOULOU mon ZOULOU ZAZOU GUEULE de...
Voici l'histoire de Paul le motard . . .Golf Papa Charlie : Salut Danglon Jean-Julien, je vais te raconter l'histoirevraie de Paul et sa moto sortie du formole.Ecoute bien !
Paul rafistole sa moto sortie du formolePaul veut prendre son envolRéservoir rempli de méthanolVigeur à 68 euros le litreGaz cowboy,Paul a oublé l'antivol.Il a gagné le pactole,Un...
Meuh, meuh, mueh.La vache marche au plafond.Chaques pattes sur un nuage.Un faux pas,Et hop elle disparait à l'horizon.Ne fait pas de bruit,Ne fait pas de geste brusque,Elle fait ton fromage.
21 Octobre 2023
* Jean-Julien Danglon - Poête et artiste digital. Tous droits réservés Danglon.fr
L'as-tu fais !
Je suis un poème insupportableJe dit la véritéCrûmentSans faux semblant
Depuis combien de tempsTu n'as pas ...Arrète de poser ce genre de questionPourquoi tu as honte ?
As-tu fait ce que tu projetaisNon tu le sais bienOui mais avoue le Non tu m'ennuis
Pourquoi tu es allé à Chambon-le-ChâteauCela ne te regarde pasBien sûrMais je m'en...
Crash en moto à Columbus
Columbus Ohio USABob Bobencan est commandant des Chardons,Club de motards peu recommandables.Bob est méchant voir déviant.
Bob est sportif,Judo, moto, musculation.Tous les matinsDes tonnes de fonte quittent le sol.
Le 20 juin,Bob Bobencan se crash.Le pilote se plaint de douleurs cervicales,De douleurs à la tête.
Ses...
DANGLON Jean-Julien
SAKURA LE PRINTEMPS DES CERISIERS
Les fleurs enlacéesDes cerisiersComme des kimonosFlottent au vent du sudLes cerisiersJouissent du printempsAu vent haru-ichibanSakuraL'airDes beaux joursEnracine le terreauDe fécondes cueillettes
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05 Avril 2023 - Danglon Jean-Julien poète - Tous droits réservés Danglon.fr...
L'Humanité n'est plus motivé ?
L'Humanité n'est plus motivéLes robots Tobors sont les hommesIls nous remplacent pour toujoursEt alors !
Les Tobors se produisentDans des sextuor de chambreAvec des compositions robotiséesPour cordes et bois
Les femmes amoureuses collaborentAvec les Tobors monocorpsSilhouettes noiresTous Identiques
Les Tobors tel...
Carlomello est un maestroEn toute malice il travaille du tournevisUn bruit il tressailleIl avale mon biscuit et visse
Le chevalet témoigne avec sa toileCarlomello dévisseSon tournevis chercheLa vis novice
Aramis maître d'armeEstoc CarlomelloAu tournevis rapièreA l'acier flexible
Le tournevis fait sa vie
Le tournevisFait du tennisAvec...
Nous sommes en France en l'année 1967 Une place de village inchangée depuis la Grande Guerre Au centre de la place Le salon de coiffure de Monsieur Palomar est ouvert.
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Le coiffeur Michel Palomar (frère de Calamar) Fini la coupe d'Armand Tranchant Son client paysan de la sortie du village
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Bonjour jeune homme, assois-toi Je me hisse sur le rehausseur D'un geste souple Monsieur Palomar me passe la cape de protection.
En actionnant la pétale en aluminium Monsieur Palomar Ajuste la hauteur du siège de faillance blanche Avec assise et accoudoirs en cuir fauve. Le coiffeur attrape son peigne et sa paire de ciseaux Dans la poche de poitrine de sa blouse de nylon blanc à col officier. La cigarette Gauloise Disque Bleue entre les lèvres Laisse échapper des volutes de fumée.
Les ciseaux jettent au sol mes cheveux châtains Monsieur Palomar termine la coupe Nuque et tour des oreilles à la tondeuse électrique Wahl Bizzzz bizzzz bizzzz bizzzz
Voilà jeune homme Le coiffeur dénoue la cape de protection Je saute du siège Je pose mes 3 francs sur le petit comptoir.
Je salue Monsieur Palomar Et m'échappe du salon de coiffure Je suis comme neuf et j'enfourche mon vélo Peugeot Je pédale comme un fou.