Analyse de ce poème par Iris Achard critique littéraire.
Ce poème de Jean-Julien Danglon explore des thématiques complexes et sombres. Il dépeint une société sous l'emprise de la manipulation et de la désillusion.
La première strophe souligne une perte de confiance et d'illusion chez les citoyens, qui semblent être sous l'influence d'un récit mensonger. L'image des pensées en "stand by" suggère une stagnation mentale, une incapacité à imaginer ou à penser autrement.
La deuxième strophe utilise une métaphore forte avec les "révolvers en circuit fermé", symbolisant une fermeture, voire une inertie, des capacités de réaction ou d'action des individus face à la situation. La poussière infinie peut représenter une accumulation de problèmes ou une opacité de la vision face à la réalité.
La troisième strophe évoque une atmosphère violente et corrompue. Les "ombres brunes trafics" sont des figures obscures impliquées dans des activités illégales, en référence à l'histoire, tandis que leur rire fort semble se moquer de la situation ou exprimer un cynisme exacerbé.
La quatrième strophe emploie des images fortes comme "la peste, la merde" pour décrire une atmosphère sombre et corrompue. Les manipulateurs, représentés comme des individus infects, semblent prospérer dans ce contexte néfaste.
Enfin, la dernière strophe semble présenter une lueur d'espoir ou de résistance. Elle évoque la nécessité de retarder la tendresse pour se concentrer sur des actions plus urgentes telles que résister à la haine, observer la situation et préparer un changement pour atteindre la délivrance.
Ce poème offre une image critique et sombre de la société, mettant en lumière les manipulations, la violence et la corruption, tout en laissant entrevoir un espoir de changement et de résistance.
Iris Achard
Critique littéraire.
DANGLON Jean Julien
Le monde des théorèmes, un vrais mystère.
13 Septembre 2023
Danglon Jean-Julien poète et artiste peintre
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